Dans cette page, nous réunissons les écrits de différentes natures que nous avons commis, tous ayant un rapport plus ou moins direct avec le jeu. (En effet, nous évitons de publier les oeuvres intégrales…)
Contrairement à une idée commune, il n’est pas si facile que cela de parler du jeu, surtout pour un universitaire, qui y risque son « sérieux ». Cette situation le conduit souvent à aborder le jeu par un angle indirect : usage pédagogique du jeu, industrie ludique, théorie du jeu en économie (et caetera)…
Cela ouvre très largement l’horizon d’études, mais implique des réponses fragmentées, fragmentaires, dans lesquelles le jeu devient prétexte, instrument ou cheval de Troie pour d’autres « causes ». Le joueur en sort souvent déçu et insatisfait.
Ou bien, à l’inverse, un texte peut ne parler que de jeu sans jamais y faire référence. C’est tout un travail d’en extraire la ludique moëlle.
Les textes proposés ici condensent tous ces défauts, et plus encore.
Did you believe you could cross the mirrors without changing your faces ?
Petit article de confinement, où nous causons de l’évasion. On ne parle pas ici d’évasion par l’imaginaire, mais d’évasion métaphysique, où l’on force quelques thèses sur le jeu à imploser face à ce presque anti-jeu qu’est l’escape-game.
C’est un article dont j’aime beaucoup la verve presque poétique, mais qui peine à proposer des concepts clairs. Seul un, mais le seul qui m’importait, en sort : la poéisis ludique.
https://indelibleaud.com/2021/01/04/non-fiction-crossong-the-mirrors/
« Méta-barré » ou « La dialogique des matrices »
Ma thèse questionne l’immanence des règles. Comment certaines intéractions se structurent-elles en « jouant selon les règles » ? D’ailleurs, quelles sont les conditions minimales pour pouvoir dire qu’on joue « selon les règles » ? Et quelle est cette drôle de bête qui fixe la continuité de la règle, qu’on voudrait appeler le « méta-truc » ?
https://www.theses.fr/2016LIL30061
Masterclass « La Piste de Ong Côp »
Ce texte a servi de bases à une explication philosophique suite à « La Piste de Ong Côp ». N’ai-je pas fâché quelques divinités en apportant le jeu (et des tigres) dans le temple des Muses ? N’y a-t-il pas quelque crime contre l’esthétique ? En bref, comment ai-je pu conjuguer expérience muséale, esthétique et ludique ….